31/08/2010

Droit Fiscal, contentieux de l’Impôt

Le Cabinet vous assiste et vous défend en droit Fiscal : Cette matière correspond à la formation universitaire de Maître BONFILS, et reste régulièrement pratiquée par celui-ci. Nous sommes en mesure…
Article écrit pari-com
31/08/2010

Science des finances : illustration pour le droit fiscal

Science des finances : illustration pour le droit fiscal


Le Cabinet vous assiste et vous défend en droit Fiscal :
Cette matière correspond à la formation universitaire de Maître BONFILS, et reste régulièrement pratiquée par celui-ci.

Nous sommes en mesure de procéder au dépôt de vos déclarations fiscales.
Le Cabinet peut vous indiquer si le montant d’une imposition réclamée est conforme aux textes applicables.

Nous pouvons vous conseiller dans le cadre d’une création d’entreprise, d’un départ en retraite du dirigeant ou d’un projet patrimonial, afin d’étudier l’impact fiscal et rechercher ensemble la meilleure solution.
Nous vous assistons par ailleurs durant la procédure de contrôle fiscal, ou de vérification de comptabilité.

Le Cabinet répond pour vous à l’Inspecteur des Impôts qui envisagerait une rectification de votre situation fiscale.

Nous saisissons, et nous vous défendons, devant l’Inspecteur Départemental, le conciliateur fiscal, la commission départementale des Impôt direct, ou la commission de conciliation.

Nous saisissons le Directeur des Services Fiscaux d’une réclamation contentieuse dirigée contre un avis d’imposition, et sommes en mesure de solliciter pour vous un sursis de paiement afin de ne pas payer immédiatement l’impôt contesté.

Nous pouvons également engager une procédure de référé en urgence pour obtenir la suspension provisoire de l’obligation de payer l’impôt, jusqu’à ce que le Tribunal statue au fond sur la légalité de celui-ci.

En cas de rejet par le Directeur des Services Fiscaux de la réclamation, nous pouvons saisir le Tribunal Administratif ou le Tribunal de Grande Instance, selon les Impôts, afin de contester toute taxation qui ne serait pas conforme aux textes applicables où à la jurisprudence afférente.

Les Tribunaux peuvent annuler un avis d’imposition ou une rectification fiscale si celle-ci est viciée au plan de la procédure, mais également si l’impôt réclamé n’est pas conforme au droit sur le fond.
Nous vous défendons devant la commission des infractions fiscales, et devant le Tribunal Correctionnel ou la Cour d’Appel en cas de poursuite pénale pour fraude fiscale.
Le Cabinet peut contester la mise en œuvre de la procédure de répression des abus de droit.
Nous contestons également toutes pénalités fiscales, pour manquement délibéré, manœuvres frauduleuses, pénalité de retard…

Il est conseillé de contacter le cabinet dès le commencement de la phase administrative (proposition de rectification), sans attendre l’émission d’un avis d’imposition, afin de mieux organiser votre défense.

Il ne faut jamais laisser sans contestation dans les 30 jours une proposition de rectification, car celle-ci est réputée acceptée dans ce cas, ce qui renverse la charge de la preuve sur le contribuable pour la suite du contentieux.

Articles connexes : Contester le montant de mes impôts et la loi de finances pour 2011

F.A.Q

Quel est le juge compétent au regard de la matière ?

Le juge compétent en fonction de la matière dépend de la nature de l’affaire :

Pour les litiges civils de la vie courante, c’est le tribunal judiciaire civil qui est compétent : en procédure orale jusqu’à 10 000 €, et en procédure écrite au-dessus de 10 000 €.

Pour les saisies et l’exécution des décisions de justice, c’est le juge de l’exécution.

Pour les litiges du travail, ce sont les conseils des prud’hommes.

En matière de conflits familiaux et de séparation, c’est le juge aux affaires familiales.

Pour protéger les mineurs en danger, c’est le juge des enfants.

Pour juger les mineurs poursuivis pénalement, c’est le tribunal pour enfants.

Pour juger les majeurs poursuivis pénalement, c’est le tribunal correctionnel.

Entre commerçants, c’est le tribunal de commerce.

Pour les plaintes en matière pénale, c’est le Procureur de la République, ou s’il n’a pas donné suite à cette plainte, le Juge d’instruction près le tribunal judiciaire.

Toutes ces juridictions sont regroupées au sein du tribunal judiciaire de chaque ressort géographique.

Quel est le juge compétent en fonction du lieu ?

La compétence géographique de base, c’est le tribunal qui correspond au domicile du (ou d’un) défendeur.

En matière contractuelle, on peut choisir par exception le tribunal du lieu d’exécution du contrat.

En matière délictuelle (faute civile comme un accident), on peut choisir le tribunal du lieu des faits.

En matière de succession, c’est toujours le dernier domicile du défunt.

Comment exécuter une décision de justice

Vous devez transmettre l’original d’une décision de justice exécutoire à un commissaire de justice ; le principe est dorénavant l’exécution provisoire systématique, même en cas d’appel.

Le commissaire de Justice est un professionnel chargé d’exécuter les décisions de justice, il dispose de différentes voies d’exécution, comme la saisie bancaire ou immobilière.

L'assistance par un Avocat est-elle obligatoire ?

Elle ne l’est pas dans toutes les procédures, même si l’obligation de représentation par un Avocat a été considérablement étendue.

La représentation par un Avocat est obligatoire par principe devant le tribunal judiciaire, même en référé, sauf dans certaines matières précises en dessous de 10 000 € comme le contentieux électoral.

La représentation par avocat est obligatoire devant le juge de l’exécution au-dessus de 10 000 €.

Au tribunal de commerce, y compris en référé, la représentation par avocat est aussi obligatoire au-dessus de 10 000 €.

La représentation par avocat n’est pas obligatoire devant le Juge Aux Affaires Familiales SAUF en matière de divorce, séparation de corps, et liquidations patrimoniales.

Au conseil des prud’hommes, l’Avocat n’est pas obligatoire en 1ère instance, mais en appel oui.

En matière pénale, l’assistance par un Avocat n’est pas obligatoire SAUF pour la CRPC (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité), devant une Cour d’Assises, et pour les mineurs.

Quelle responsabilité en cas d'accident de la circulation ?

Le conducteur responsable ne peut pas opposer la force majeure ou le fait d’un tiers à la victime pour la priver d’indemnisation. La seule cause d’exonération pour le conducteur est la faute de la victime, selon qu’elle a la qualité de conducteur, ou non.

La victime non conductrice peut se voir opposer sa propre faute uniquement dans deux hypothèses :

1. Elle a volontairement recherché le dommage (la victime a tenté de se suicider).

2. Lorsque la faute de la victime est inexcusable et cause exclusive de l’accident.

Dans ce cas, le conducteur est totalement exonéré, et ne doit aucune indemnisation SAUF exception : la faute inexcusable n’est pas opposable aux victimes non conductrices de moins de 16 ans, et de plus de 70 ans ou ayant un taux d’invalidité d’au moins 80%.

Lorsque la victime à la qualité de conducteur, l’exonération de l’autre conducteur impliqué pourra être partielle ou totale en fonction du degré d’implication de la faute de la victime dans la réalisation de son préjudice.

S’agissant de l’indemnisation des dommages matériels, toutes les victimes peuvent se voir opposer leur faute par le conducteur dont le véhicule est impliqué, pour limiter ou exclure l’indemnisation.

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