31/08/2010

Permis de conduire : Droit routier

Avocat permis de conduire DIJON : si vous recherchez un Avocat en Bourgogne pour contester des retraits de points et préserver votre permis de conduire, nous pouvons intervenir. Le Cabinet…
Article écrit pari-com
31/08/2010

illustration Avocat permis de conduire Dijon

illustration Avocat permis de conduire Dijon


Avocat permis de conduire DIJON : si vous recherchez un Avocat en Bourgogne pour contester des retraits de points et préserver votre permis de conduire, nous pouvons intervenir.

Le Cabinet intervient régulièrement dans le contentieux du Code de la Route.
Notre objectif est l’exploitation de tout moyen de défense, et notamment la recherche de cas d’annulation, par des contestations systématiques en vue de préserver essentiellement les points de votre permis de conduire.

Il est essentiel de contester tout d’abord l’infraction au plan pénal.
La prescription courte de un an en matière de contravention, permet parfois, compte tenu des délais de traitement qui peuvent être longs, d’obtenir gain de cause sur ce seul motif.

Le cas des radars automatiques comprend de nombreux moyens de nullité, ou de relaxe par non-respect des prescriptions du fabricant, ou du fait de carences fréquentes dans la rédaction du Procès-Verbal (lequel doit comporter notamment toutes les précisions requises : lieu exact, sens de circulation, point kilométrique…).

Les radars mobiles sont également très souvent mis en œuvre sans respecter les prescriptions du fabricant mentionnées dans la notice d’utilisation de l’appareil, et qui conditionnent leur homologation ; Ce sont des cas de relaxe lorsque la preuve peut être rapportée.

Le principe de loyauté de la preuve interdit également aux forces de l’ordre de se dissimuler totalement.

A peine de nullité, le Procès-Verbal doit mentionner l’application de la tolérance légale de 5 %.

Le Procès-Verbal peut également comporter des lacunes de forme.
De la même façon, les contrôles d’alcoolémie sont soumis à des conditions strictes touchant notamment à l’homologation et à la vérification régulière des appareils de mesure, ainsi qu’à la compétence de l’agent qui a procédé au contrôle.

Notre cabinet recherche d’éventuelles violations de prescriptions légales aux fins d’obtenir une annulation des poursuites, ou votre relaxe sur le fond.
Dans certains cas, vous pouvez également rapporter la preuve que vous n’êtes pas l’auteur de l’infraction reprochée, notamment lorsque le conducteur n’est pas visible sur la photographie d’un radar automatique et que vous êtes en mesure d’établir que vous n’étiez pas le conducteur.
Si l’infraction n’est pas annulée au plan pénal, il faut encore contester le retrait de points opéré par la Préfecture.
Cette procédure administrative ouvre de nouveaux moyens de défense.
Le Cabinet est en mesure d’engager toute instance aux fins d’obtenir l’annulation de retraits de points, ou d’injonction de restituer le permis de conduire.

Nous diligentons également toute procédure en contestation d’excès de vitesse ou d’infraction diverses au Code de la route, contraventionnelle ou délictuelle.
Il est rappelé qu’il convient de contester l’infraction si un Procès-Verbal est dressé.

Il faut ensuite payer l’amende à titre de consignation, demander la copie du procès-verbal ainsi que de la photographie, et contester l’infraction de manière motivée dans le délai imparti.
Ceci doit être fait par courrier recommandé avec accusé de réception.
Il est indispensable de conserver une copie de ces courriers et des justificatifs de réception.

Lorsque vous recevez ensuite le Procès-Verbal et la photographie, il faut renouveler une contestation explicite par lettre R.A.R.
La procédure est assez complexe mais doit être menée, car les cas de nullités sont assez fréquents.

Enfin, à réception de la décision qui statue sur cette réclamation, on peut encore former un recours judiciaire.

Contactez au plus vite le Cabinet, nous sommes en mesure de gérer l’ensemble de la contestation.

F.A.Q

Quel est le juge compétent au regard de la matière ?

Le juge compétent en fonction de la matière dépend de la nature de l’affaire :

Pour les litiges civils de la vie courante, c’est le tribunal judiciaire civil qui est compétent : en procédure orale jusqu’à 10 000 €, et en procédure écrite au-dessus de 10 000 €.

Pour les saisies et l’exécution des décisions de justice, c’est le juge de l’exécution.

Pour les litiges du travail, ce sont les conseils des prud’hommes.

En matière de conflits familiaux et de séparation, c’est le juge aux affaires familiales.

Pour protéger les mineurs en danger, c’est le juge des enfants.

Pour juger les mineurs poursuivis pénalement, c’est le tribunal pour enfants.

Pour juger les majeurs poursuivis pénalement, c’est le tribunal correctionnel.

Entre commerçants, c’est le tribunal de commerce.

Pour les plaintes en matière pénale, c’est le Procureur de la République, ou s’il n’a pas donné suite à cette plainte, le Juge d’instruction près le tribunal judiciaire.

Toutes ces juridictions sont regroupées au sein du tribunal judiciaire de chaque ressort géographique.

Quel est le juge compétent en fonction du lieu ?

La compétence géographique de base, c’est le tribunal qui correspond au domicile du (ou d’un) défendeur.

En matière contractuelle, on peut choisir par exception le tribunal du lieu d’exécution du contrat.

En matière délictuelle (faute civile comme un accident), on peut choisir le tribunal du lieu des faits.

En matière de succession, c’est toujours le dernier domicile du défunt.

Comment exécuter une décision de justice

Vous devez transmettre l’original d’une décision de justice exécutoire à un commissaire de justice ; le principe est dorénavant l’exécution provisoire systématique, même en cas d’appel.

Le commissaire de Justice est un professionnel chargé d’exécuter les décisions de justice, il dispose de différentes voies d’exécution, comme la saisie bancaire ou immobilière.

L'assistance par un Avocat est-elle obligatoire ?

Elle ne l’est pas dans toutes les procédures, même si l’obligation de représentation par un Avocat a été considérablement étendue.

La représentation par un Avocat est obligatoire par principe devant le tribunal judiciaire, même en référé, sauf dans certaines matières précises en dessous de 10 000 € comme le contentieux électoral.

La représentation par avocat est obligatoire devant le juge de l’exécution au-dessus de 10 000 €.

Au tribunal de commerce, y compris en référé, la représentation par avocat est aussi obligatoire au-dessus de 10 000 €.

La représentation par avocat n’est pas obligatoire devant le Juge Aux Affaires Familiales SAUF en matière de divorce, séparation de corps, et liquidations patrimoniales.

Au conseil des prud’hommes, l’Avocat n’est pas obligatoire en 1ère instance, mais en appel oui.

En matière pénale, l’assistance par un Avocat n’est pas obligatoire SAUF pour la CRPC (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité), devant une Cour d’Assises, et pour les mineurs.

Quelle responsabilité en cas d'accident de la circulation ?

Le conducteur responsable ne peut pas opposer la force majeure ou le fait d’un tiers à la victime pour la priver d’indemnisation. La seule cause d’exonération pour le conducteur est la faute de la victime, selon qu’elle a la qualité de conducteur, ou non.

La victime non conductrice peut se voir opposer sa propre faute uniquement dans deux hypothèses :

1. Elle a volontairement recherché le dommage (la victime a tenté de se suicider).

2. Lorsque la faute de la victime est inexcusable et cause exclusive de l’accident.

Dans ce cas, le conducteur est totalement exonéré, et ne doit aucune indemnisation SAUF exception : la faute inexcusable n’est pas opposable aux victimes non conductrices de moins de 16 ans, et de plus de 70 ans ou ayant un taux d’invalidité d’au moins 80%.

Lorsque la victime à la qualité de conducteur, l’exonération de l’autre conducteur impliqué pourra être partielle ou totale en fonction du degré d’implication de la faute de la victime dans la réalisation de son préjudice.

S’agissant de l’indemnisation des dommages matériels, toutes les victimes peuvent se voir opposer leur faute par le conducteur dont le véhicule est impliqué, pour limiter ou exclure l’indemnisation.

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